
"À l’aube d’une agriculture régénérative et circulaire, le fermier n’est plus seulement un gardien des sols, mais devient l’alchimiste du vivant. L’œuvre reflète cette métamorphose : le champ devient atelier, la ferme devient usine, et l’homme des terres devient maître de ses propres ressources. À travers une autonomie technologique, il façonne ses fertilisants sur mesure, nourris de données, de biologie et de science.
Ici, la main qui sème est aussi celle qui formule. Le futur n’est plus dans des sacs venus d’ailleurs, mais dans des solutions locales, intelligentes, durables. L’œuvre traduit ce renversement : le fermier 4.0 ne consomme plus l’engrais, il le conçoit. Il ne dépend plus, il crée. Il devient opérateur d’une usine enracinée dans sa propre terre, nourrie de ses propres besoins, en dialogue direct avec la nature et la technologie."
Et si l’agriculteur redevenait le maître des cycles naturels?
Que devient la main qui nourrit, quand elle fabrique aussi la matière qui fait croître?
L’usine peut-elle prendre racine dans le sol, comme une graine vivante?
Sommes-nous à l’aube d’un nouvel artisanat, où le vivant et la technologie cohabitent?
Peut-on cultiver demain avec la conscience d’hier et les outils de l’avenir?